Après le collège d’Ambert et le Lycée Henri-IV à Paris, Henri Pourrat se destine à l’agronomie et est admis en 1905 à l’Institut National Agronomique de Paris. Toutefois, étant atteint par la tuberculose, il doit se résigner à quitter l’air vicié de la capitale pour retrouver le climat, jugé plus sain pour ses bronches, de la vallée de la Dore et des monts du Livradois et du Forez, qu’il arpentera au cours d’innombrables randonnées pédestres pendant les cinquante années qui suivent.
Pendant ce repos forcé, il vit à Ambert et se consacre à la lecture, à la marche et, avec ses amis Jean Angeli et Auguste Blache, il se met à écrire pour « secouer la torpeur livradoise ». Dès 1906, Henri Pourrat publie sous différents pseudonymes – Damien Micolon, Jean Ducouen, J.P. Deschazeaux – dans plusieurs journaux locaux ou régionaux – l’Écho de la Dore, la Veillée d’Auvergne, l’Auvergne littéraire – ses premières œuvres qui comportent des poèmes, de nombreux récits dont plusieurs en feuilleton, quelques chroniques littéraires, et même deux pièces de théâtre.
Dès 1909, Henri Pourrat commence à écrire aussi sous son propre nom. Il abandonnera définitivement ses pseudonymes et ne publiera plus que sous son nom à partir de janvier 1912. Alors que son œuvre dans la presse se traduira par plus de 1500 publications dans environ 150 revues et journaux, son œuvre éditée deviendra abondante (plus d’une centaine d’ouvrages) et variée (poèmes, romans, essais, biographies, recueils de contes).
La vie sans farces est comme un voyage sans auberges.
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