Rondes, défilés ou processions, chants de joie, de colère, ou de deuil, mêlés aux bruits venus de la forge et des ateliers du menuisier, du sellier, du maréchal-ferrant ou du sabotier, volées de cloches, éclats de voix, chansons et hymnes, de loin s’entend le bourg.
Le pain cuit au four communal qu’entourent les commères. Les farces vont bon train nombreuses comme les coutumes et les recettes du bonheur. Le taupier, aux champs, prémédite quelque mauvais coup, tandis que curés et médecins s’agitent en des pratiques diverses. Le vin est célébré comme la chasse. Querelles de fermiers, de métayers, de confréries et de compagnons : tels sont les contes de la vie au village.
Le nombre exceptionnel de récits retenus pour ce volume : 161 et 6 inédits, offre un ensemble intéressant des métiers, des fêtes, mais aussi des attitudes et habitudes villageoises.
Les époques où se situe l’action, les lieux où elle se déroule, puis les différents personnages et leur condition sont rapidement évoqués. Sont signalés ensuite les recettes de bonne femme, les façons de voir et les secrets souvent contradictoires du bonheur.
Le trésor des contes
Gallimard
Parution : 14-11-1979
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Beaux-Livres/Au-village
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Ni hommes, ni femmes, chantent-ils, tous Auvergnats. De la sorte, quand on songe aux travers et défauts propres à chaque sexe,
on est en droit de penser que l’Auvergnat seul pourrait préparer l’avènement d’une humanité supérieure. (Ceux d’Auvergne, 1928)